Ce vendredi 14 novembre, notre petit local de campagne a pris des airs de grande maison de village. Des Auriolais de tous âges, venus voir et écouter, mais surtout pour affirmer leur présence et leur fidélité à cette histoire qui a commencé il y a presque six ans.
Véronique Miquelly arrive presque portée par le murmure amical de la salle. Pas besoin d’effet de scène : l’atmosphère suffit. Ce n’est pas une foule militante, c’est une communauté, et cela change tout.
Le local n’a rien d’un QG tapageur : quatre murs, une table, un cahier de doléances posé comme une invitation. Un lieu simple, presque modeste, où l’on ressent immédiatement ce qui a fait le mandat : la proximité, l’écoute, la constance. On discute par grappes, on se reconnaît, on se raconte Auriol comme on la vit vraiment, loin des caricatures ou des postures.
Quand elle prend la parole, Véronique ne déroule pas un programme : elle raconte une trajectoire. Six années de travail méthodique, de finances redressées, de projets accomplis, de cap maintenu. Elle insiste sur la continuité, mais surtout sur l’âme d’Auriol. Pas une formule, mais une conviction : « Nous voulons qu’Auriol reste Auriol ».
Autour d’elle, son équipe acquiesce, mais ce sont surtout les regards dans le public qui témoignent. Ceux qui étaient déjà là en 2020 et les autres : ceux qui ont vu la ville changer sans perdre son identité. Ceux qui comprennent ce que signifie tenir une commune jour après jour.
La soirée se termine dans un brouhaha chaleureux qui caractérise si bien cet endroit. On écrit quelques mots sur le cahier, on échange des idées, on promet de repasser. Le local se vide lentement, comme un lieu qu’on n’a pas trop envie de quitter.
La campagne commence.
Pas dans le bruit. Pas dans l’artifice.
Dans quelque chose de plus direct : une confiance réciproque.
